Road Trip en Corse - Jour 1 : De Bastia à Saint Florent par le Cap Corse

Description

Balade dérivée de celle de RiderMX avec quelques retraits de détours
Petit résumé de l'itinéraire, réalisé en duo en septembre 2018 :

"6h45, On vide la cabine et allons admirer l’arrivée en Corse enfin en vue, on a à peine eu le temps de prendre l’air qu’il faut aller se préparer à débarquer. L’avantage d’être rentré les derniers, c’est qu’on peut sortir quasi-immédiatement du ferry pour attaquer le roadbook. Sous la pluie. A 7h du mat. Je t’en foutrais du “the weather is fine” répété par l’équipage à l’arrivée à Bastia.

La moindre route qui s’éloigne de la côte = pluie. Pas génial pour se mettre en jambes, nous nous mettons plutôt en quête d’un endroit pour prendre un petit-déjeuner. un dimanche de bon matin, il nous faudra deux heures de route pour aller jusqu’à Santa Severa, après une dernière tentative de petite route qui se transforme en piste, à Pietracorbara (une personne croisée sur la route nous a fortement conseillé de faire demi-tour).
Petite marina tranquille, avec les habitués déjà au café-croissant qui devisent tranquillement, font quelques blagues sur la mauvaise idée d’aller faire de la moto en septembre (il neige à ce qu’il paraît).
Nous reprenons la route, jusqu’à Rogliano, un village accroché à la falaise, comme beaucoup d’autres en Corse. Puis nouvelle étape à Barcaggio, ou nous faisons halte, étant donné que nous sommes au plus haut sur le Cap Corse. On croise nos premières bêtes en liberté, en la présence de vaches sur le parking. Barcaggio est une autre petite marina où nous prenons un repas. Après une petite balade le long de la jetée, nous reprenons la route pour basculer du côté Ouest du cap, beaucoup plus ciselé, avec la montagne descendant directement dans la mer. Les routes sont plus difficiles aussi, surtout lorsqu’à PIno nous laissons la route principale pour prendre une route en hauteur. Panoramas sublimes, mais bourrée de surprises : routes étroites, virages sans visibilité, route par endroits dégradée.
Finalement nous rejoignons la route principale à hauteur de Canari et son abominable usine d’amiante à l’abandon, ayant pour seul legs une source de problèmes épineux à résoudre pour la commune l’abritant.

Le temps a déjà bien passé, il faut couper quelques incursions à l’intérieur du cap pour rejoindre Nonza, dont le panorama est à couper le souffle. Sur la route d’ailleurs on ne comptera pas les “putain c’est beau” lancés dans l’intercom, dès qu’un virage dévoile un village ou un point de vue.

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